Blog du 4 juillet 2025

d'Lëtzebuerger Land vom 04.07.2025

Recht auf Abbruch

Der Staatsrat gab einstimmig grünes Licht, das Recht auf Schwangerschaftsabbruch in die Verfassung aufzunehmen. Die Änderung von Verfassungsartikel 15, die vom Linken-Abgeordneten Marc Baum vorgeschlagen wurde, stellt dem Staatsrat zufolge keinen Paradigmenwechsel dar. 40 Parlamentarier müssten für eine Änderung der Verfassung stimmen. Sowohl die CSV als auch die DP sind intern gespalten, was den Schwangerschaftsabbruch angeht – nicht nur nach Geschlecht, sondern mitunter auch nach Generation. Laurent Zeimet, CSV-Abgeordneter und Präsident der Institutionen-Kommission, konnte am Donnerstagmorgen im 100,7 noch nicht sagen, wie seine Fraktion dazu steht. Er übernahm stattdessen die Rhetorik seines Premiers Luc Frieden, der vergangenes Jahr von einer „amerikanischen Debatte“ sprach, die nach Europa importiert werde. Am 22. September wird das Staatsrats-Gutachten in der parlamentarischen Institutionen-Kommission auf der Tagesordnung stehen. Eine Abstimmung im Plenum könne man nicht „abbremsen“, so Laurent Zeimet. sp

No shit, Sherlock

La commission spéciale « Caritas » accouche d’une souris. «Les éléments de réponse obtenus ne sont pas entièrement concluants », lit-on dès la page 8 de son rapport (26 pages au total, dont cinq introductives) adopté ce mercredi. Celui-ci ne contient pas d’informations sur l’affaire Caritas qu’on n’aurait déjà lues dans la presse ou entendues sur Radio 100,7. C’était mal parti dès le début, avec deux présidents démissionnaires pour conflit d’intérêts. Par la suite, la commission spéciale a dû faire attention à ne pas empiéter sur les plates-bandes de la Justice, de la CSSF et de la BCE. Ce qui lui laissait très peu de marge de manœuvre. Quant aux observations et recommandations formulées, elles paraissent plutôt évidentes. Par exemple, « l’importance d’une sensibilisation plus poussée » aux risques de fraude. Ou le besoin d’« améliorer » la gouvernance des ONG. Plus originale par contre est l’idée de constituer une sorte de logbook gouvernemental pour assurer une « meilleure traçabilité » lors de la prochaine crise : « Il serait souhaitable d’établir un relevé précis des décisions prises, accompagné d’une chronologie transparente et détaillée indiquant quand, avec qui et sur quels sujets des échanges ont eu lieu ». Même si la commission s’accorde un satisfecit (estimant avoir « globalement » été « en mesure d’accomplir ses missions »), elle semble être consciente de ses propres insuffisances. Elle propose donc « un nouveau type de commission parlementaire », dont les pouvoirs se situeraient quelque part entre celle d’une commission spéciale et celle d’une commission d’enquête. bt

À l’action contre les violences

« Toucher les députés au cœur et pas seulement à la tête ». Il est trop tôt pour savoir si la stratégie de l’association La voix des survivant.e.s lors du débat de mercredi à la Chambre a porté ses fruits. En lisant la lettre qu’une jeune fille de quatorze ans a écrite au garçon qui l’a violée, Ana Pinto, présidente de l’association, sait qu’elle a suscité l’émotion et l’empathie. « Au-delà des chiffres et des statistiques, il y a des personnes qui sont touchées toute leur vie », martèle-t-elle. (photo de la manifestation avant le débat : Olivier Halmes)

Et les chiffres ont de quoi inquiéter : La police est intervenue 1 178 fois pour violence domestique en 2024, le plus grand nombre depuis dix ans, une augmentation de onze pour cent. Les expulsions, mesures prononcées par la justice pour écarter un auteur de violence de son domicile, ont également augmenté, passant de 246 en 2023 à 287 l’année dernière. Un quart des expulsions concerne des récidivistes. Les femmes restent les plus touchées par la violence domestique (81 pour cent), tandis que les auteurs sont le plus souvent des hommes (87 pour cent). Lors d’une conférence de presse lundi, Yuriko Backes (DP), ministre de l’Égalité et de la Diversité explique ces chiffres notamment par la sensibilisation : « Plus de personnes osent signaler les cas de violence domestique et s’adressent à la police ou au nouveau centre d’accueil du Centre national pour les victimes de violences ».

La ministre a présenté le premier plan d’action national (PAN) contre les violences fondées sur le genre, élaboré en concertation avec d’autres ministères (notamment la Justice et l’Intérieur) et des associations de terrain. Il est basé sur les piliers de la Convention d’Istanbul : Prévention, protection, poursuites pénales et politiques intégrées. Le plan se décline en 62 projets portés par dix ministères.

La voix des survivant.e.s salue cette avancée, mais considère qu’il manque une priorisation des actions et un calendrier pour leur mise en œuvre. « Il manque surtout des moyens, Madame Backes a reçu plus de moyens pour les armes, elle doit en obtenir pour les victimes de violence », martèle Ana Pinto. Lors du débat suivant sa pétition, l’association a présenté 57 mesures concrètes qu’elle espère voir implémentées, via la loi. La ministre de la Justice, Elisabeth Margue (CSV), estime les peines actuelles pour les auteurs de violences (datant d’une autre époque) pourraient être plus sévères. Elle suggère aussi que les mesures d’éloignement puissent être prononcées contre une personne ne vivant pas sous le même toit.

Francine Closener (LSAP), présidente de la Commission des Pétitions, a annoncé que toutes les propositions soumises par les pétitionnaires seront analysées dans les différentes commissions parlementaires à la rentrée. Un suivi très observé par Ana Pinto et son association : « Nous continuerons à nous battre. Nous ne sommes pas conventionnées, il va être difficile de nous museler. » FC

Kürzere Ferien

Zu lange Schulferien seien nicht gut, schreibt die Handelskammer in ihrem Gutachten zu dem Verordnungsentwurf von Bildungsminister Claude Meisch (DP) über die Festlegung der Ferien in den Schuljahren 2025/26, 2026/27 und 2027/28. „Selon des études, les périodes prolongées de congé scolaire peuvent accentuer les inégalités en matière d’éducation, surtout pour les enfants issus de milieux défavorisés.“ Sie „ermutigt“ die Regierung, „à considérer la possibilité d’une réduction du temps des congés d’été pour ainsi contrecarrer les pertes d’apprentissages“. pf

Berichtigung

2021 führte Stéphane Bern für Paris-Match ein Interview mit Großherzog Henri, nicht Stéphanie Bern.

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